jour 12 – grand final impressions

Aujourd’hui, premier aperçu de ce à quoi la grande finale du 60ème concours eurovision de la chanson va ressembler.

On connait depuis jeudi soir les 27 finalistes, l’ordre de passage a lui été annoncé dans la nuit qui a suivi. La représentante française chantera en seconde position, ce qui a éteint le sourire de beaucoup de fans français au milieu de l’after party d’hier.

Le mien est a vrai dire éteint depuis le 23 janvier, date à laquelle nous avons su quelle chanson nous allions devoir supporter.

Non nous ne nous faisons pas avoir par l’UER et ORF quant à notre rang de passage ! Je sais que depuis hier vous lisez sur plusieurs sites, oh combien nous ne sommes pas aimés. Je que certains pense que nous devrions quitter le concours. And so on and so on… Ce n’est pas la France et la délégation française qui ne sont pas aimés, ce sont nos chansons et nos performances scéniques. Envoyons une bonne chanson et nous aurons un rang de choix dans la finale. Envoyons un titre susceptible d’enthousiasmer un public européen – et au minimum notre public national – et nous sortirons du bottom 5.

Effectivement, en chantant un peu plus tard dans la soirée, nous gagnerions peut-être une ou deux places dans le classement final. Mais franchement, est-ce que le fait de finir 22ème plutôt que 24ème change quelque chose ? Est-ce que pour nous offrir ces 1 ou 2 places gagnées, il faut désavantager des pays ayant le potentiel de gagner, comme la Suède, la Norvège ou la Belgique pour ne citer qu’eux ?

Ma réponse est non. Je pense que les Autrichiens ont construit dans la nuit d’hier à aujourd’hui, une finale équilibrée, ce qui était loin d’être évident au vu du tirage au sort.

Alors merci ORF, merci l’UER, ne nous offrir le formidable show télé que nous attendons depuis un an maintenant. Merci ORF et l’UER de n’avoir désavantagé aucun des pays pouvant figurer dans la première moitié du tableau, aucune des chansons ayant le potentiel de gagner demain soir. Merci enfin à ORF et l’UER d’avoir permis aux français d’avoir quelqu’un à blamer. Il est en effet bien plus facile de taper (c’est une image) sur ORF et l’UER que d’avoir un regard un minimum critique sur ce que nous envoyons au concours…

Voilà, après ce petit coup de gueule, place à la première générale de cette finale.

L’ouverture est à ce stade très laborieuse. Et vu comme elle est construite, je ne vois pas bien comme ORF peut d’ici à demain rectifier suffisamment le tir, pour produire un show aussi enthousiasmant que celui ouvrant la première demie.

Après la par contre très réussie introduction vidéo, un furtif hommage à Udo Jürgens et une version quasi subliminale de Rise Like a Phoenix (quelques notes en version symphonique), c’est le thème du concours Building Bridges qui est interprété par Conchita, les 3 présentatrices, une chorale d’enfants et le rappeur Left Boy. Le tout est très brouillon, l’envolé de Conchita (au sens propre) est ridicule à ce stade. Bref c’est pas bon du tout.

Vient ensuite le désormais traditionnel défilé des nations, puis une nouvelle séquence vidéo.

Bon… On va oublier cette ouverture et passer aux chansons. Et je vais me mouiller un peu en donnant des plages de 5 places pour le classement possible de chacun. Soyez indulgents dimanche matin…

Comme prévu c’est le percussionniste Martin Grubinger qui assure l’interval act. Difficile de dire depuis le centre de presse si c’est musicalement chouette ou pas, mais ca me parait un peu froid bizarrement.

C’est enfin, après clôture des votes, Conchita qui reprend la scène pour interpréter Unstoppable et Firestorm.

Voilà, c’était mes impressions sur cette finale. Je vous dis à demain, je vais essayer d’aller faire une très rapide sieste…