En cet après-midi du dimanche 14 avril, notre voiture roule doucement vers le plat pays. Le soleil commence à pointer. La musique est à fond dans la caisse. C’est Amandine Bourgeois et L’Enfer et Moi que nous écoutons. Mais nos esprits sont restés eux quelque part à Amsterdam. Et oui, EIC (Eurovision In Concert) 2013 est déjà terminé.
C’est le vendredi 12 avril que notre aventure a débuté. Direction les Pays-Bas pour la 5ème édition de ce Eurovision In Concert, organisé par OGAE Pays-Bas, et devenu l’évènement majeur d’avant concours. Fabrice et moi avons décidé d’arriver un jour en avance pour être bien reposés, d’autant plus que nous avions des interviews prévues le samedi matin. Sur place nous avons retrouvé nos amis Quentin et Nisay d’Eurovision-fr.net. A l’hôtel, certaines délégations sont déjà arrivées, dont les Grecs, qui ont dû attendre longtemps pour avoir une chambre. Problème de carte bleue ? Je me fais rembarrer par Agáthonas Iakovídis lorsque je tente une approche. Pas sympa le chanteur traditionnel du groupe, surnommé Big moustache, mais au fumoir nous sympathisons avec Stelios Siomos, le guitariste de Koza Mostra. Il est très sympathique, nous parle de son séjour récent en France, à Toulouse, où le groupe a joué dans un festival de musique, et de la petite copine qu’il s’est faite là-bas. Notre séducteur doit avoir une copine dans chaque ville. En tout cas ils ont beaucoup aimé leur séjour toulousain. Stelios nous promet une interview avec le groupe. Prévue vendredi, elle aura finalement lieu le samedi.
Ce vendredi, du fait de la pluie incessante, nous sommes restés tout l’après-midi à l’hôtel. Finalement nous nous décidons à affronter le temps gris et pluvieux et à nous rendre dans le centre d’Amsterdam. Tristan et Hugues, arrivés eux aussi le vendredi, se joignent à nous pour la ballade. Il est 18h passées et nous déambulons dans les rues commerçantes. Déjà les boutiques commencent à fermer. Les hollandais aiment se coucher tôt on dirait. Tenaillés par la faim c’est dans un Burger King que nous dînons. Puis direction un bar célèbre, Amstel54, où se réunissent habituellement les fans d’eurovision. Ambiance eurovision garantie. Une soirée eurovision est annoncée à partir de 22h, mais nous préférons nous éclipser car demain il y a du boulot.
Samedi nous déjeunons et apercevons à l’hôtel des visages connus. Trois interviews sont au programme: Malte, Israël et la France. Alors je vous le dis tout de suite, le premier qui dira quelque chose en mal du Maltais Gianluca il aura affaire à nous, car nous avons rencontré un garçon extrêmement sympathique et attachant et qui prouve que l’on peut aimer la musique et l’eurovision et avoir un cerveau, puisque Gianluca est étudiant en médecine. Ensuite nous avons fait la connaissance de l’Israélienne Moran, qui est à l’image de ce qu’on imagine : douce, mais timide et très réservée. Nous avons aussi papoté avec Aliona la Moldave accompagnée de son attachée de presse et de Pasha Parfeny, l’interprète moldave de l’an passé. C’était amusant de voir Pasha, qui papillonnait tel un pacha avec ses deux petites nanas.
Le temps passe et déjà il faut se rendre au théâtre, où est prévu le rendez-vous avec les médias.
L’interview avec Amandine se transforme en discussion informelle avec la délégation française avec photos à la clé. Amandine est suivie en permanence par des caméras, car France 3 compte diffuser un reportage sur la préparation du concours juste avant la finale. Elle est accompagnée par Frédéric Valencak, chef de délégation, et Adrien Morin, responsable département Export de Warner France. Amandine semble un peu fatiguée mais elle est très motivée.
Les délégations arrivent les unes après les autres et il y a encombrement dans le hall de l’hôtel. Impossible de ne pas remarquer Krista la Finlandaise et son petit groupe, drapeau finlandais dans les mains. Ils sont, comment dire, du genre bruyants. Nous croisons aussi la délégation macédonienne avec Esma affalée dans un fauteuil. Mais bon pas le temps de s’attarder. Direction Amsterdam, en taxis cette fois, car on est à la bourre.
Au théâtre, il faut pointer pour entrer. On croise les visages connus des médias eurovision européens mais aussi quelques télévisions. On nous invite à nous installer dans la grande salle du théâtre. René Romkes et Sietse Bakker annoncent un à un chacun des 25 participants. Tous se retrouvent rapidement sur scène. C’est le moment pour Carola de faire sa grande entrée. Telle la reine de la journée elle descend un grand escalier et cheveux aux vents (la diva ne se déplace jamais sans son ventilateur préféré) nous interprète Fångad av en stormvind, sa chanson gagnante de 1991, titre qui ne manque pas d’arracher le cœur à tout fan français. La diva reçoit ensuite l’écharpe qui la couronne Miss Eurovision, Mister eurovision étant Johnny Logan.
Tiens maintenant dans a voiture on entend la chanson suisse, et Fabrice et moi, comme dans la vidéo, chantons You And Me à tue-tête. Mais bons, revenons à ce samedi mémorable.
La presse a deux heures pour réaliser ses interviews. Amandine est très demandée, et elle se débrouille plutôt bien en anglais. Un journaliste anglais vient me dire qu’il est tombé amoureux. C’est vrai qu’elle est très attachante Amandine. Espérons que ça se traduise par une avalanche de SMS du côté de Londres le 18 mai prochain.
De notre côté nous alternons photos et interviews (Grèce, Belgique, Belarus, Lituanie). On discute aussi de manière moins formelle avec les Bulgares et les Suisses. On papote avec Stelios qui nous parle de la soirée de Koza Mostra la veille, dans un restaurant grec (évidemment) avec fin à pas d’heure après avoir chanté des chansons traditionnelles à la guitare. Pas étonnant qu’ils soient fatigués nos Grecs. C’est d’ailleurs le cas de beaucoup d’artistes, car ils ont dû se lever tôt pour cette journée. Mais incontestablement la star de l’après-midi est Krista en robe de mariée, accompagnées de ses choristes et de ses danseuses. Impossible d’échapper à leurs “Oh oh ding dong”. L’Italien Marco Mengoni est lui aussi très entouré et Carola encore plus. Il faut faire la queue pour pouvoir lui parler, mais notre ami Alain et Luc, son assistant, réussissent à dégoter l’interview de la diva.
Deux heures c’est court et les délégations commencent à quitter le théâtre pour faire les essais micro au Melkweg. Essais rapides semble-t-il, juste la balance du son, d’après ce que m’a dit Fred Valencak.
On revient à l’hôtel mais on ne s’attarde pas car il faut arriver tôt au Melkweg si on veut être bien placé. Je compte tester mon nouvel appareil de photos. Les portes ouvrent à 19h30 précise, les hollandais sont des personnes ponctuelles. Nous sommes placés en hauteur à droite de la scène. Beaucoup de français ont fait le déplacement.
Nous attendons pendant une heure que le show débute. DJ Franck est aux manettes. Eurovision music only. On entend même L’oiseau et l’enfant. Marie Myriam a semble-t-il beaucoup de fans aux Pays-Bas. La salle est remplie. Plus de 1500 tickets ont été vendus nous a précisé René Romkes.
Le show peut commencer avec Marlayne qui interprète la chanson de 1999 One good reason. Elle est rejointe sur scène par Linda Wagenmakers, représentante néerlandaise de 2000. Le duo de présentatrices de choc fonctionne parfaitement.
25 pays vont se succéder (la Lettonie a déclaré forfait) sur la scène du Melkweg. Et la première chanson est annoncée: la Lituanie. C’est toujours difficile de débuter mais Andrius s’est plutôt bien débrouillé et cette fois il ne relève pas tout le temps ses sourcils ce qui va rassurer Aïtor. Fabrice pense qu’il va se qualifier. J’en suis moins sûr. Nous avons trouvé ce grand garçon (il a une tête de plus que moi) étrange. Place ensuite aux Serbes de Moje 3 (on prononce Moye Tré). C’est pas mal mais elles ne chantent pas vraiment ensemble. Ça manque de coordination. Elles vont devoir réfléchir à une mise en scène plus accrocheuse, sinon l’élimination n’est pas loin.
Nous faisons une halte pas loin de la frontière belgo-néerlandaise. Et qui nous croisons sur l’aire d’autoroute ? Suili et Dalécio, eux aussi en escapade à Amsterdam pour l’EIC. Le monde est petit et ça fait super plaisir de revoir Dalécio. On aura la chance de le croiser à Malmö.
Mais revenons à l’EIC. Troisième chanson à passer, l’Estonie. Nous avons une pensée pour Aïtor en voyant Birgit arriver sur la scène. Toute mignonne, et prestation impeccable. On a bien aimé. Par contre elle est fringuée avec une robe qui fait penser à un papier peint des années 70. Elle a peut-être fait de la récupération avec les rideaux de maman? Quand nous l’avons croisée dans l’après-midi, Nisay, toujours au courant de tout (mais comment fait-il ?), lui a remis une peluche car la jeune chanteuse attend un heureux évènement (même Quentin ne le savait pas !). Birgit était toute contente et a montré le présent à sa grande copine Krista.
Puis c’est au tour de l’A.R.Y. de Macédoine, et pour nous se confirme ce que nous pressentions : la star c’est Esma. Lozano est transparent et on ne voit qu’elle, même si on pense que ce sera difficile pour le duo de se qualifier tant la chanson est ordinaire. On reste en ex-Yougoslavie avec la Croatie. Fallait y passer. Boring, comme on dit en anglais. J’ai même eu l’impression d’entendre des sifflets. Faut dire que c’est à peine si on savait qu’ils étaient là ces croates. Ils ne ressemblent à rien et si je n’avais pas repéré le chanteur chauve (à moins qu’il ne se rase la tête) je n’aurais pas fait attention à eux comme la plupart des membres de la presse qui sont passés à côté d’eux sans les voir.
Heureusement Amandine nous a réveillés avec L’Enfer et Moi. C’était bien. C’était bon. C’était pro. Dans une jolie robe noire elle s’est saisie du micro comme la grande rockeuse qu’elle est. Dommage que les problèmes techniques récurrents au cours de la soirée aient commencé à ce moment. Elle a été en tout cas très applaudie. Puis ce fut la Bulgarie avec Elitsa mais sans Stoyan remplacé par un espèce de rappeur sautillant, sûrement recruté au coin de la rue pour boucher un trou sur scène. On ne sait toujours pas si la chanson célèbre un grand sportif ou une marque de shampoing. Mais c’est moins nul que je ne pensais. Elle joue bien des percussions. Pour Fabrice ce fut trois minutes interminables et insupportables. Attention à la Bulgarie. L’an passé elle a raté la finale d’un cheveu.
L’Ukraine nous a ensuite apporté un peu de douceur dans ce monde de brutes. C’était pro et lisse. Rien à dire et on est impatient de découvrir la mise en scène à Malmö, car on sait que l’Ukraine soigne sa toujours sa prestation. Natalia l’autrichienne lui a succédé et j’avoue que je suis tombé sous le charme. C’est à peine si j’ai pris des photos tellement j’étais captivé (j’en ai quand même pris je vous rassure). Je crois beaucoup en l’Autriche qui devrait surprendre à Malmö. Et pour moi Natalia est en plus la beauté du concours. Nos amis les suisses de Takasa (ex Heilsarmee) ont pris place sur scène. Nous on aime la chanson mais nous sommes restés un peu sur notre faim. Ils n’ont pas travaillé leur mise en scène et en sont toujours au niveau où ils étaient en décembre. Tel que nous l’avons vu nous sommes inquiets car la qualification n’est pas du tout dans la poche. Ça n’a pas empêché l’assistance de reprendre en chœur leur chanson à la fin et visiblement ça leur a fait très plaisir. Espérons que ça ne leur donne pas trop confiance en eux, mais que ça les motive pour améliorer leur prestation sur scène. On trouve les suisses très sympathiques, notamment Jonas et le chanteur Christoph. Et même s’ils sont de Suisse alémanique ils parlent très bien le français. Allez les suisses !
Pause de dix minutes, avec en fond sonore les autres chansons du concours de cette année, avant que Linda ne revienne, dans une robe rouge flashy (sans danseurs dessous), chanter le cultissime No goodbye. Elle a ensuite introduit Moran Mazor l’Israélienne, avec lunettes mais sans décolleté plongeant (désolé Ethan). C’est joli et plutôt plaisant. Moran a bien défendu son titre et elle devrait se qualifier sans problème pour la finale. Encore pire que les Bulgares, ce fut Cezar le Roumain, toutes grimaces dehors. Un long calvaire qui doit se rapprocher du cri du chien à qui on a coincé les couilles dans une porte. Merci aux organisateurs pour nous avoir programmé Aliona, la moldave, juste après, histoire de nous calmer. Et ça a réussi. La performance d’Aliona est remarquable, mais (influence de Cezar ?) j’ai vu ça et là des grimaces et elle ne sourit pas assez. Par contre coupe de cheveux et robe ont été simplifiées par rapport à la finale moldave. Les albanais Bledar et Adrian lui ont succédé sur scène. Ils se sont donnés du mal mais le public n’a semble-t-il pas adhéré. Ce sera dur de se qualifier mais ils ont l’air d’y croire. Ce sont bien les seuls. C’est vrai qu’avec leur physique ça n’aide pas non plus.
Et puis Gianluca est arrivé. Moi je vous le dis cette chanson va surprendre à Malmö. Le petit Gianluca est souriant heureux d’être sur scène et nous on est heureux de le voir et l’entendre. Sa chanson est très sympathique et le refrain se retient bien. C’est notre chouchou. Et il a été très applaudi. Je laisserai à Ethan le soin de commenter le look de la Slovène. La prestation était intéressante et Hannah a fait danser toute l’assistance. Pourtant cette chanson ne nous enchante toujours pas. Place à la Russe Dina dans une robe rouge criard tout droit sortie des années 70. C’est propre, bien chanté. Elle nous a convaincu et a assuré son statut de favorite. De mauvaises langues disent déjà que des chèques et des billets circulent pour faire gagner la Russie, mais vous savez les gens sont méchants. Roberto le jeune Belge (18 ans) nous a étonnés. Pas parce qu’au bout de 40 secondes il a dû interrompre sa chanson pour des problèmes techniques pour la reprendre depuis le début, mais parce que sa prestation a été plutôt bonne. Rien à voir avec ce qu’on a entendu dans la sélection belge de décembre. Il a gagné en assurance et sa voix est plus juste. S’il ne stresse pas lors de sa demi-finale il peut espérer se qualifier ce qui serait pour lui une grande victoire nous a-t-il confié. Il faut juste qu’il pense à sourire.
Une des divas de la soirée était Valentina Monetta de Saint-Marin. Là encore ce fut une bonne surprise, Valentina nous a séduits. Elle fait des efforts et ça paye. A l’applaudimètre elle fut une des premières. Déception pour moi quand même, car si elle a reconnu Quentin (normal vous me direz puisqu’il est son seul fan) et Fabrice, elle m’avait oublié. Elle m’a fait un bisou pour me consoler de cet oubli. Saint-Marin a de bonnes chances d’accéder enfin à la finale. Prévoyez du sel et du vinaigre car si elle se qualifie pour la finale, il va falloir réanimer Quentin.
Krista a déboulé sur la scène en robe de mariée. Je ne suis pas fan mais la joie de Krista est communicative. La mise en scène est efficace, la chorégraphie plutôt bonne et le tout est très bien présenté. Krista nous rend joyeux et pour être franc ce fut sans doute elle la révélation de la soirée. En plus elle a mis l’assistance dans sa poche en terminant sa chanson par un gros bisou sur la bouche de sa choriste.
Nouvelle pause de dix minutes et retour de Linda et Marlayn avec un mix spécial schlager. Nous restons sur des chansons rythmées avec les Grecs de Koza Mostra. Le groupe est habitué à la scène et ça se voit. Ils sont vraiment pros. La chanson qui mêle pop, ska et musique traditionnelle a fait bouger l’assistance et je suis de plus en plus persuadé que non seulement elle va se qualifier en finale mais qu’elle sera classée très haut. Par contre à la fin de la chanson gros problème car la bande son a été diffusée à grande vitesse.
Alyona la Bélarusse est venue avec ses danseurs. C’est bien ficelé, le produit est prêt, mais rien ne se dégage de cette chanson qui, bien que vantant le soleil, reste étonnamment froide. Le Belarus peut compter sur ses voisins pour lui donner les points nécessaires pour se qualifier. Nous avons interviewé Alyona et au-delà du discours langue de bois que l’on retrouve chez tous les représentants de l’ex-URSS, elle ne nous a pas semblés très sympathique, nous demandant à voir les photos que nous avons pris d’elle pour s’assurer que l’éclairage était satisfaisant.
La Géorgie a succédé au Belarus. Sophie et Nodi ont bien défendu cette ballade qui fait penser de plus en plus à Running scared. C’est bien chanté, plutôt mignon et on aime de plus en plus surtout le final. Nous avons eu ensuite l’Irlandais Ryan Dolan. Le point positif est que ça nous change des Jedward. Ryan qui a fourni une prestation tout à fait honorable, était accompagné de deux danseurs dont on se demandait s’ils n’en étaient pas à leur premier essai. On aurait dit une espèce de Riverdance à la mode disco.
L’Italien Marco Mengoni fut le dernier chanteur du cru 2013 à passer. Belle ballade, efficace, même si on a remarqué des mimiques et des grimaces sur scène qu’il faudra corriger. Et surprise, les Grecs sont revenus sur scène pour rechanter Alcohol is Free (suite au problème technique qu’ils avaient rencontré lors de leur premier passage) et ils ont mis le feu à l’assistance. On avait l’impression de voir le gagnant du concours qui venait rechanter sa chanson. Alors un signe ? J’avoue que pour moi la meilleure prestation de la soirée était la leur.
Place maintenant à la reine de la soirée, celle que tous les fans attendaient (saufs les fans français qui ne sont pas remis de la défaite d’Amina en 1991), j’ai nommé Carola, herself, tous cheveux aux vents (elle ne se déplace jamais sans son ventilateur perso vous le savez). La lady a interprété ses trois titres de l’eurovision. D’abord Främling en version techno (comme au Melodifestivalen), puis Fångad av en stormvind, et enfin Invincible. Prestations impeccables. Ce qui a un peu gâché c’est quand la diva est venue distribuer aux spectateurs du premier rang (ravis), photos, Cds et DVD comme une vulgaire vendeuse de supermarché. Elle veut peut-être se recycler ? Mais bon, c’est Carola et on lui pardonne (la distribution de ses CDs à la foule pas la victoire de 1991).
Ces trois heures de spectacle sont passées très vite, trop même, mais elles ont enchanté tous les spectateurs. Il suffisait de voir les visages ravis des personnes qui sortaient (sous la pluie) du Melkweg. Toutes nos félicitations à René Romkes, à toute l’équipe organisatrice et à tous les bénévoles qui ont fait de ce grand rendez-vous un succès.
Trop fatigués nous avons renoncé à l’afterparty et sommes rentrés à l’hôtel. Mes photos sont plutôt réussies et certains membres des délégations m’ont demandé de leur en envoyer. Même Carola que nous avons croisée à l’hôtel !
Ce dimanche matin c’est au milieu des visages fatigués et des yeux cernés des stars du concours et de leurs délégations que nous avons petit déjeuné. Un à un ils sont repartis, valises à roulette à la main, sac sur l’épaule vers d’autres aventures, avant l’apothéose : le grand concours à Malmö.
Et nous, sommes toujours en voiture, direction la France. Rendez-vous au prochain Eurovision in Concert prévu en 2014. Sauf si les Pays-Bas gagnent le concours cette année.