jour 7 – We’re almost there…

Nous ne sommes pas nombreux à penser que l'Australie a cette année une chance. Après cette répétition je confirme que c'est pour moi faisable, même si personnellement je préférais la mise en scène de la finale australienne. Le décor de turbines fonctionnait il me semble bien mieux que ce grand escalier convenu et déjà vu. Reste la performance de Sheldon, magistrale. Assez froide ici, contrairement à chaque performance que nous avons déjà vu de lui. L'émotion viendra évidemment avec un public dans la salle.

PS : une autre prestation sur laquelle chaque plan large un peu lumineux est gâché par le soleil éteint...

C'est visuellement très réussi. Ceux qui se souviennent de la finale nationale allemande 2019 penseront à Aly Ryan - et pour rappel Wear your Love était bien plus réussi visuellement que vocalement... Andromache n'est cependant peut-être pas en cause, le troisième passage a été interrompu à deux reprises pour des problèmes de son. M'enfin elle semblait presque essoufflée par moment. Reste que les images sont superbes. Quand on cache cette scène ça fonctionne... Le coquillage se paie même le luxe de se transformer en soleil un moment. Très beau pied de nez.

OMG !... Quelle trajectoire pour Brooke depuis la finale nationale irlandaise ! Cette prestation est brillante. La chorégraphie, l'attitude, les plans caméra, tout fonctionne. Brooke et la délégation irlandaise ont vraiment travaillé et ça se voit. Vocalement aussi c'est pour moi bien meilleur qu'à Dublin. L'Irlande devrait faire bien mieux qu'attendu...
Brooke passe de la bimbo sexy et provocatrice à l'ado insupportable, le tout avec une précision incroyable. C'est ultra joyeux et alors que pour certains pays, regarder 3 passages semble interminable, j'avais ici envie de la revoir encore et encore. J'A-dore !...

Quand je parlais de répétitions interminables... Regarder 3 passages de la Macédoine du Nord est d'un ennui sans nom. On peut même pas dire que c'est mauvais, juste sans intérêt en fait. La chanson comme la mise en scène. L'Estonie à venir...

On sait qu'il s'agit de répétitions techniques, m'enfin c'est la seconde quand même... Il reste beaucoup de travail à l'Estonie. Et puis le trou noir béant ça n'arrange rien. Les images étaient bien plus réussies en finale nationale. Les deux cow-boys me manquent en particulier.

Il y quand même des choses qui fonctionnent hein ! Notamment les 3 passages avec l'effet de pellicule vieillie. L'ouverture est filmée ainsi, avec Stefan de dos face à la salle, qui paraît immense et vide (elle l'est en l'occurence...) puis au milieu du morceau où la scène se transforme en vaste étendue désertique. Enfin pour l'image finale qui se ferme derrière des volets horizontaux comme un vieux western.

Le second passage est déjà plus réussi, un peu plus fluide. Et puis une chose est sure, Stefan est vraiment tout mimi à l'écran...

La Roumanie nous ramène 20 ans arrière, et nous replonge dans les concours Eurovision du début des années 2000... Plus kitsch ce serait trop. Enfin non c'est déjà trop en fait... On regarde les danseurs pendant 3 minutes, ça passe (plutôt agréablement) le temps. Mais même la chorégraphie n'est pas terrible. Et les tenues ! Mon dieu non... La combinaison des deux danseuses est affreuse, le pantalon et la chemise (avant déchirage complet) de WRS est assez ridicule (une fois la chemise enlevée, le top brodé en dessous est joli par contre.
Oui la Roumanie a raison de se plaindre du soleil noir, mais non un écran LED toute largeur n'aurait pas suffit à sauver cette prestation.

The rain - The rain... Ruth Lorenzo sort de ce corps !...

Trop d'idées tue l'idée. On a la pluie en surimpression (visuelle voire sonore) le visage d'Ochman sur l'écran LED, un orage et des créatures subaquatiques (?!). Ca fait beaucoup quand même... Ceci dit, l'orage, caméra tremblante, est assez percutant. Et surtout, la dernière minute fini par nous embarquer. Jusqu'à l'image finale très réussie.

Ruth reviens ! Je préférais quand même ta version...

Le soleil ne fonctionne pas ?! Pas de soucis Vladana est venue avec le sien et se l'est accroché dans le dos ! Bon à vrai dire ça ressemble plutôt à ces jouets en fibres optiques vendus pour les gamins dans les fêtes foraines. Sorti de ça il ne se passe quand même pas grand chose... Rien du tout en fait !

Pour le second passage, le soleil portatif n'a pas été allumé et c'était en fait plutôt mieux. Moins kitsch en tout cas.

Jérémie fait ce qu'il peut avec cette chanson sans trop d'intérêt. La chorégraphie, qui ne débute qu'à l'issue de la première minute, est simple mais très efficace. Elle sauve peut-être cette prestation qui se termine habillement sur un mur éblouissant de projecteurs. Ca risque quand même d'être compliqué pour la Belgique.

We may have a winner...

La répétition suédoise fut pour le moins chaotique. Après de longues minutes de réglage de l'écran (oui même le mini soleil suédois semble poser problème l'UER et la Rai) la première prise n'est jamais allée à son terme, malgré deux tentatives. Le son ne fonctionnait pas correctement. Et pour la troisième prise c'est un cameraman qui s'est pris les pieds dans un câble.

Malgré cela, la Suède nous a offert la meilleure performance de ces répétitions techniques. La chanson se suffirait à elle même, la voix riche de Cornelia la rend puissante et la mise en scène vient finir de faire de ces 3 minutes un très beau moment de télévision.

L'ouverture au sol, similaire au Melodifestivalen, fonctionne ici un peu moins bien je trouve. Mais dès que Cornelia se lève c'est le contraire, l'écran paraît moins 'gratuit' sur cette scène. Tout en restant très proche de la prestation qu'on connaît du Melfest, la performance paraît grandie.

L'Europe ne serait pas en guerre, la Suède aurait ce soir tué le suspens.

Domi va faire du Pala Olimpico le plus grand club d'Europe ! Si nous étions plusieurs a être un peu inquiets pour la République Tchèque, nous avions tort. C'est une très bonne performance que We Are Domi vient de nous proposer. A quelques accidents près, Dominika assure vocalement. Les moments un peu plus lents des couplets sont ceux qui fonctionnent le moins, sans pour autant nous faire sortir du morceau. Les tchèques peuvent vraiment être très content d'eux !