Mais pourquoi ça commence si tôt ?! Ils savent quand même bien qu’on se couche à une heure avancée pendant le concours. Et la Lettonie chantait à 10h ce matin, impossible de rater ça ! Alors tant bien que mal, on s’est levé…
Seconde nuit à l’Euroclub donc, et l’ambiance n’était pas vraiment folle folle folle. Un peu plus de monde que la veille, mais beaucoup moins sur la piste. On est passé de la dizaine à la trois / quatraine. Seulement nous quoi ! Faut dire que le DJ était comme absent…
Ca ne nous a pas empêché de nous amuser, de refaire le monde (eurovisuel), de boire (mais pas trop, la vue était presque nette et contrairement aux apparences, personne n’est tombé dans l’escalier).
Coté délégations, on a croisé les chypriotes (présents quasiment aussi longtemps que nous) et les autrichiens. Aïtor, alerte, a remarqué que Zoë fumait sur la terrasse sans écharpe. C’est pas bien Zoë ! Faut prendre soin de ta voix…
Une fois de retour à l’intérieur, j’ai longuement discuté Melodifestivalen avec des bénévoles et ai pu constater qu’après deux bières, je parle anglais comme un vache espagnole – expression qui a fait sourire Aïtor. En parlant d’Espagnols, ils ont leurs propres paroles pour le Chacun pense à soi d’Ortal : des “Soy Homosexual” ont résonné dans l’Euroclub.
Bref on a finalement de nouveau passé une bonne soirée !
David nous a abandonné Aïtor et moi dans le bus, nous avons à nouveau raté notre arrêt mais nous en sommes rendu-compte plus tôt cette fois. A notre décharge, ce n’était pas la même ligne, pas le même trajet. Heureusement nous avions encore quelques repères, une devanture que Fabrice connait bien et une église étrangement familière…